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CONDITIONS D'ADMISSION

 

Documents requis à l’appui d’une demande de permis d’études

 

Bien que tous les documents énumérés sur la liste ci-dessous soient normalement requis pour le traitement de votre demande, des exigences régionales peuvent aussi s’appliquer. Avant de soumettre votre demande, visitez le site Web régional du bureau des visas de votre région pour vérifier si vous avez tous les documents requis.

Remarque :

Si vous n’êtes pas citoyen du pays où vous présentez votre demande de visa, vous devez fournir une preuve de votre statut dans ce pays.



Si le gouvernement qui a délivré votre passeport ou document de voyage exige un visa de rentrée, vous devez l’obtenir avant de faire la demande d’un visa canadien.


D’autres documents que ceux énumérés ci-dessous peuvent être exigés.



1. Preuve d’acceptation
Pour des études dans une université, un collège ou un établissement d’enseignement technique au Canada, vous devez avoir une lettre de l’établissement d’enseignement qui indique :

le nom de l’établissement;
la confirmation de votre acceptation et/ou de votre inscription à titre d’étudiant;
le programme d’études;
la durée du programme;
la date limite d’inscription.
Pour des études dans une école primaire ou secondaire au Canada, vous devez avoir une lettre du conseil scolaire de l’école que vous aimeriez fréquenter.

Pour des études dans une école privée, la lettre doit provenir de l’école concernée. La lettre du conseil scolaire ou de l’école privée doit indiquer :

le nom de l’établissement 
le niveau des études
la durée du programme



2. Preuve d’identité
Vous devez posséder les documents énumérés ci-dessous :

Un passeport ou un document de voyage valide vous reconnaissant le droit de retourner dans le pays qui l’a délivré. Les citoyens et les résidents permanents des États-Unis, de Saint-Pierre-et-Miquelon et du Groenland n’ont pas besoin d’un passeport, mais il leur faut une preuve de leur statut et de leur citoyenneté, comme une pièce d’identité nationale ou un certificat d’inscription au registre des étrangers.
Deux photographies récentes (format passeport) de vous-même et de chaque membre de votre famille. Le nom et la date de naissance de la personne doivent être inscrits au dos de chaque photo.



3. Preuve des ressources financières
Vous devez être en mesure de prouver que vous avez les moyens de subvenir à vos besoins et à ceux des membres de votre famille qui vous accompagnent pendant la durée de vos études au Canada. Ces preuves peuvent comprendre, notamment :

la preuve qu’un compte bancaire canadien est ouvert à votre nom si des fonds ont été transférés au Canada
vos relevés bancaires des quatre derniers mois 
une traite bancaire en devises convertibles 
la preuve du paiement de vos frais de scolarité et de résidence
pour les titulaires d’une bourse d’études et les participants à un programme d’études financé par le Canada, la preuve que des fonds ont été versés au Canada.


Le tableau présenté ci-dessous indique le montant minimal dont vous pourriez avoir besoin. Vous pouvez prouver que vous avez les fonds suffisants pour subvenir à vos besoins au Canada en présentant l’un des documents suivants :

1. une lettre de votre banque ou caisse d’épargne et de crédit 
2. une traite bancaire
3. une lettre de la personne ou de l’établissement qui vous fournit des fonds.



4 . Lettre d’explication si vous désirez demander un permis d’études, même si vous n’êtes pas tenu d’en posséder un 
Le fait d’être titulaire d’un permis d’études, même si vous n’êtes pas tenu d’en posséder un, comporte certains avantages. Si vous avez un permis d’études valide, vous pouvez :

travailler à temps partiel sur le campus du collège ou de l’université où vous êtes inscrit comme étudiant à plein temps;
présenter une demande de renouvellement de votre permis d’études alors que vous vous trouvez au Canada, si vous décidez de poursuivre vos études au Canada.


Si vous présentez une demande de permis d’études alors que vous n’êtes pas tenu de le faire, vous devriez inclure une lettre expliquant les raisons pour lesquelles vous demandez un permis d’études afin que l’agent des visas soit certain que vous comprenez bien vos options.



Par exemple :

« À l’agent des visas,
Je désire obtenir un permis d’études pour mon cours d’anglais de huit semaines, parce que j’aimerais étudier à une université canadienne après mon cours d’anglais.»



Généralités

• Sachez que vous devez d'abord savoir que le Canada n'a pas de régime national d'enseignement. L'enseignement public relève de chacune des dix provinces et des trois territoires.



Les exigences d'admission, les programmes et cours offerts et les frais de scolarité demandés varient d'un établissement à un autre, chacun d'entre eux étant régi par son propre réglement interne. Vous devez donc vous informer pour savoir quels établissements offrent les programmes que vous désirez suivre et entrer directement en contact avec eux pour obtenir de plus amples renseignements.


Pour cette raison, nous vous conseillons de consulter les sites internet des ministères provinciaux de l'Education pour toute information plus précise concernant l'inscription, les programmes scolaires, etc...



Pour l'Alberta www.learning.gov.ab.ca  (site très riche et clair, en partie en français)


Pour la Colombie britannique www.bced.gov.bc.ca  (en anglais)



Pour les Territoires du Nord http://www.siksik.learnnet.nt.ca 



Pour le Yukon http://www.education.gov.yk.ca/index.html 



Une autre caractéristique du système éducatif canadien est l'existence de deux langues officielles : le français et l'anglais.



Ce bilinguisme se traduit dans l'enseignement primaire au Canada anglophone par des cours d'immersion en français, et par l'apprentissage de la 2ème langue officielle dans le secondaire. Dans les établissements d'enseignement supérieur, l'enseignement se fait généralement dans l'une de ces deux langues, bien que certains offrent l'enseignement dans les deux langues.


L'étudiant qui fait une demande d'admission doit répondre aux exigences linguistiques de l'établissement. Au moment de sa demande d'admission, il posera la question de savoir s'il doit passer un examen de compétence linguistique et s'informer des modalités à suivre.

Le Canada est un chef de file en matière d'enseignement des langues secondes. De nombreux établissements offrent des programmes d'apprentissage ou de perfectionnement de l'anglais et/ou du français langues secondes.



La formation initiale (de 3 à 17 ans)

Garde d'enfants de moins de 5 ans :

la prise en charge de ces enfants par des institutions publiques n'est pas aussi systématique qu'en France. Le plus souvent, les parents doivent s'adresser à des structures privées, souvent onéreuses, même si le gouvernement provincial fournit des aides financières pour les familles à revenus modestes.



Pour les enfants âgés de 3 à 5 ans, les "pre-schools", qui s'apparentent à des crèches semi-publiques, proposent 3 heures par jour d'occuper les enfants par des jeux et des activités d'éveil.



Pour obtenir une liste des garderies ou des servics prématernelles en Colombie britannique, nous vous conseillons de vous adresser à la fédération des parents francophones en Colombie britannique :
www.fpfcb.bc.ca



Ecoles élémentaires (de 5 à 12 ans) :

la scolarité commence au Canada l'année des 5 ans. Elle débute dans les "primary schools" par 1 an de "Kindergarten", l'équivalent de notre grande section de maternelle. Puis l'enfant doit encore accomplir 7 années de scolarité (du"grade" 1 à 7) avant d'entrer dans une école secondaire ("secondary school").


La nature de cet enseignement pourrait surprendre des parents habitués au système français. En effet, la pédagogie est davantage axée sur le développement de la sociabilité des élèves, sur leur sens artistique, sur l'apprentissage du sens civique... que sur l'enseignement de savoirs théoriques.


Ainsi, si les enfants canadiens savent moins de choses que leurs camarades français à âge égal, ceci peut s'expliquer par le choix éducatif de mettre ici davantage l'accent sur l'épanouissement personnel et la confiance en soi que sur l'acquisition des connaissances.
Pour plus de détails pratiques, consultez notre page " enseignement primaire et secondaire ".



Ecoles secondaires (de 13 à 17 ans) :

le montant des droits exigés pour les élèves étrangers fréquentant les écoles secondaires est déterminé par la province ou par les commissions scolaires locales. Dans bien des cas, il n'y a pas de frais de scolarité pour les élèves étrangers.



Dans certains cas, les frais peuvent varier de 7000 $ à 11500 $ environ par an. Si des frais de scolarité sont exigés, il existe habituellement des services spéciaux offerts aux étudiants, tel que le "counselling". Consultez les commissions scolaires pour plus d'information (vous pouvez obtenir les noms et adresses des commissions scolaires en vous adressant aux ministères provinciaux de l'Education, dont les coordonnées sont disponibles sur notre page " sélection des liens et adresses utiles "). L'année scolaire va de septembre à juin.



Enseignement privé :

Les écoles privées fixent leurs propres frais de scolarité. Certaines d'entre elles sont traditionnellement plus ouvertes aux étudiants étrangers. Si votre intention est de vous inscrire ou inscrire vos enfants à une école privée au niveau secondaire, il est fortement recommandé de vérifier si l'école a été approuvée ou accréditée par le ministère de l'éducation de la province.

Education à distance :

Certains parents peuvent décider de ne pas envoyer leur enfant à l'école, soit parce qu'ils habitent trop loin de celle-ci, soit parce qu'ils préferent s'occuper eux-mêmes de son éducation."The Opening Learning Agency" et le ministère provincial de l'Education proposent à ces enfants un programme d"école ouverte". L'enseignement par correspondance est assorti d'échanges réguliers avec les professeurs par courrier électronique. Pour en savoir plus, consultez le site de l'Association Canadienne de l'Education à Distance : www.cade-aced.ca (en anglais)

La formation supérieure.

L'essentiel du texte qui suit est extrait de la rubrique "relations universitaires" du site du centre culturel canadien. Pour consulter le texte dans son intégralité, consultez le site : www.canada-culture.org

La majorité des établissements d'enseignement supérieur canadiens sont publics. Ils se répartissent en deux grands secteurs :

1/ le système universitaire, qui comprend environ 90 établissements

2/ le système collégial, avec plus de 200 institutions.

Pour simplifier, on peut dire que le système collégial propose des études courtes à orientation professionnelle ou de préparation à l'université, tandis que le système universitaire prépare à des études plus longues, sanctionnées par des diplômes ("grades"), comme le Baccalauréat (à ne pas confondre avec son homonyme français...). La majorité des collèges décerne des diplômes ou des certificats. Certains collèges de Colombie Britannique et de l'Alberta sont habilités à décerner des "grades" universitaires.

 

Les jeunes Canadiens doivent en général effectuer douze années de scolarité avant d'accéder à l'enseignement supérieur. D'une manière générale, l'admission à l'enseignement supérieur est soumis à sélection dans tous les établissements. Le diplôme canadien de fin d'études secondaires ne garantit pas une admission automatique à l'enseignement supérieur. Il n'est pas " littéraire " ou " scientifique ", comme le baccalauréat en France, mais les élèves peuvent choisir différentes matières de spécialisation. Ces matières de spécialisation et les résultats obtenus sont pris en compte lors de l'admission au collège ou à l'université.

 

Une autre particularité de l'enseignement canadien, commune à d'autres pays anglo-saxons, est le système de crédits utilisé pour évaluer les étudiants. Il s'agit d'unités de valeurs correspondant à un nombre d'heures de cours, complétées par du travail personnel, par matière et par session. L'université ou le collège établit le nombre total de crédits nécessaires pour obtenir un titre (certificat, diplôme ou grade). Certaines matières étant obligatoires et d'autres optionnelles, c'est à l'étudiant de combiner les deux pour obtenir l'ensemble des crédits demandés.

 

La variété des titres proposés par les établissements canadiens est impressionnante. Pour s'y retrouver, il faut se souvenir qu'il y a deux grandes catégories : les diplômes et les grades universitaires. Les diplômes, sous différentes dénominations (certificat, attestation, etc.), demandent un moins grand nombre de crédits et n'ont pas la valeur de grades.

 

L'année universitaire :

De septembre à avril inclus... L'année universitaire canadienne se divise en deux sessions de 16 semaines, de septembre à décembre (session d'automne) et de janvier à avril (session d'hiver), avec une semaine de repos (appelée " semaine d'étude ", car elle correspond souvent aux révisions de mi-session. La plupart des Canadiens commencent leurs études en automne. A l'occasion de la session d'hiver et pendant l'été (session intensive), tous les programmes ne sont pas forcément proposés.

Pour plus de renseignements...

... sur l'enseignement supérieur au Canada, le site du centre canadien d'informations sur les diplômes internationaux vous propose une vue d'ensemble sur l'enseignement post-secondaire.
Ce site propos également de mieux connaître les systèmes éducatifs provinciaux à travers quatre rubriques : description du sytème d'enseignement, liste des établissements reconnus, mécanismes de reconnaissance et liens utiles. www.cicic.ca